Plein succès pour la poule farcie de l'équipe du Secours Catholique de Valence-Valdéries
Le samedi 14 octobre les voitures, nombreuses, convergeaient vers la belle salle communale de Ligots, commune d’Andouque, dans le Tarn, pour assister au repas festif préparé au bénéfice du Secours Catholique.
Queue joyeuse pour s’acquitter des 18 € du repas. Attrait d’un repas festif à prix raisonnable et souci d’aider une association qui soulage les misères croissantes y compris dans ce secteur rural. Deux bonnes occasions de faire le bien en se faisant du bien !
La trentaine de convives réunis l'an dernier lors de la première édition a vite fait des petits et cette année ce sont 107 repas qui ont été servis et 27 repas emportés. La présidente Alice Couffignal nous a assuré que les gains seraient intégralement reversés au Secours Catholique, en grande difficulté devant une misère croissante. Les coûts de préparation de ce repas ont été réduits à 8 € et ce sont 10 € qui iront participer à la « Révolution fraternelle »
# révolution fraternelle, kesaco ?
Le fanion qui nous accueillait porte ce slogan : Révolution fraternelle. Un nouveau nom pour le Secours Catholique ? On le retrouvait inscrit sur le dos des 12 personnes venues apporter leur concours au service (ils n’étaient que quatre l’an dernier pour 96 couverts !) Renseignement pris – sur Internet – c’est un appel à l’aide « face à ce raz-de-marée de nouvelles alarmantes et de faits implacables auxquels nul ne peut rester indifférent. Tout être humain normalement constitué a le devoir de s’indigner, d’agir pour une société plus juste. C’est justement, très concrètement, ce que propose le Secours Catholique. Et cette dynamique, c'est la Révolution fraternelle. […] Avec elle, vous deviendrez acteurs et non plus spectateurs. À votre mesure, suivant vos compétences, avec votre temps ou à travers vos dons, vous apporterez votre pierre à l’édifice d’un monde plus solidaire, plus fraternel. D'un monde plus humain. »
Faire la Révolution fraternelle en coupant quelques têtes… de poulets ! Voilà une bonne façon de faire la révolution.
Muscat en apéritif, accompagné de biscuits, cubes de fromage, olives… dans l’attente du bouillon au vermicelle. Généreuse assiette de poule et son farci et ses légumes (pommes-de-terre, carottes, poireaux), fromages, choux à la crème… Tout était délicieux et abondant ! Bravo au cuisinier et à ses aides !
Pour bercer notre digestion, un conteur nous a promenés à travers les siècles : au temps du château d’Andouque, au moment où le Viaur était frontière entre les terres dominées par les Anglais et celles restées françaises. Il nous a aussi retracé l’histoire du pont du Cérou, déjà un pont à péage, au XIIe siècle ! et quelques rixes fameuses, ou plus récemment, un repas de communion trop arrosé, suivi de jeu de boules qui fait transiter un des convives au paradis, avant qu’il ne se retrouve de nouveau sur terre, sans trop savoir comment. Mais je n’ai pas tout suivi car j’étais un peu trop loin du conteur qui ne s’adressait qu’à une partie des tables, près des fenêtres. Eux, plus éclairés pourront vous en dire plus !
Et vive la Révolution fraternelle ! Elle a besoin de vous : rejoignez-la
Monique Bellas
