La poule farcie du Secours Catholique de Valence fait désormais partie des traditions festives du Tarn !
On y vient pour bien manger. On y vient pour retrouver des amis. On y vient pour faire une bonne action… On y vient et on y revient d’année en année !
Ce samedi 18 octobre, la septième édition de la Poule farcie du Secours Catholique de Valence D'Albigeois n’a pas déçu et la jolie salle des fêtes de Ligots a fait le plein.
Quand on s’invite seule, il faut se chercher une place car, comme dans les repas de nos fêtes votives, chacun réserve des places groupées pour toute sa famille ou ses amis.
Le hasard m’étant toujours favorable, cette fois je me suis retrouvée en bout de table proche des cuisines. Alors j’ai pu glaner quelques infos… J’ai ainsi appris que pour préparer ce repas pour quelques 150 couverts, notre cuistot pro, mais à la retraite, donc bénévole, était en cuisine avec son “apprentie” depuis la veille ! Que nous avons sacrifié 25 poules pour enrichir le buillon-vermicelle servi en entrée et les copieuses assiettes de ⅙ de poule accompagné de son farcis et de ses légumes (poireaux, pomme de terre, carotte et navet). Ouf ! C’était délicieux et généreusement servi par les 8 bénévoles qui jaillissaient des cuisines, assiettes en main haut levées. Et, à 8 pour servir tant de monde, elles n’ont pas chômé. (J’ai mis cette phrase au féminin pluriel, car les dames qui servaient étaient bien plus nombreuses que les hommes, alors, faisant fi de la grammaire, j’estime qu’en 2025 il est en bon que, pour une fois, le féminin l’emporte sur le masculin).
Entre les plats, entre les tables, circulait une autre dame, portant une orgue de barbarie à bretelles ! Et elle jouait et chantait, et nous avons chanté avec elle: “Les amoureux de la Saint Jean”, “Toi, l’Auvergnat”, “Aux Champs Elysées”. Ce n’est qu’à Ligots que j’ai entendu de nouveau le son si particulier de cet instrument. Il m’a rappelé celui qui, dans mon enfance, venait dans la cour de notre immeuble à Paris. Nous lui jetions des pièces par la fenêtre de la cuisine ! Et ma voisine, Parisienne comme moi, avait ce même souvenir.
Alice Couffignal, la responsable locale du Secours Catholique, nous a présenté toute l’équipe en fin de repas. Et nous les avons tous chaleureusement applaudis. Elle a ajouté que, la misère augmentant… les besoins en soutiens financiers augmentent aussi bien sûr, alors que la tendance des dons est à la baisse !
Mais elle a aussi le boisson d’une relève des bénévoles et d’un nombre accru de bonnes volontés pour “nous aider à continuer”.
L’affiche qui nous accueillait à l’entrée montrait un homme disant “J’ai beaucoup d’amis”, ne le faisons pas mentir !
Monique Bellas