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Commune
Labruguière
Contenu national
Thème
Alimentation
Économie solidaire
Lien social
Précarité

Les jardins partagés et l’atelier « permaculture » de Labruguière

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Texte

En 2018, Marie-Anne, bénévole, engagée dans l'équipe du Secours Catholique de Labruguière, crée un
jardin en « permaculture »1, inspiré des écrits de l’encyclique papale « Laudato Si’ »2 et parvient à trouver deux surfaces de 1400 mètres carrés. Quinze familles profitent d'une petite parcelle, cultivée dans le respect de tous et de la Terre.


L’objectif initial visait à ouvrir des jardins à ceux qui n’en possèdent pas. le critère "précarité" n’était pas à l’ordre du jour, seul comptait l'idée de leur permettre  d'avoir son lopin de terre  et pour certains, cela représentait beaucoup ! 

Quatre ans après, on compte jusqu’à quinze familles qui profitent d'une petite parcelle. Les bénévoles du Secours Catholique les aident à s’installer et à planter tout ce qu’ils veulent sur leur parcelle. Le lieu doit rester propre et soigné, dans le respect des uns et des autres : des citadins, ruraux, habitants des HLM, débutants, … Cela crée une mixité sociale et  culturelle intéressante. Dans ces jardins, on essaie de valoriser l’écologie au sens noble : se servir de la terre pour développer le meilleur, conserver le sol, la biodiversité de la microfaune.

L’atelier de permaculture, lui, est né plus tard. Il est destiné à apprendre à développer son jardin dans le respect de cette démarche : ce qu’il faut faire et ne faut pas faire, comment arroser, etc. Il faut savoir que l’atelier est ouvert à toutes personnes qui s’intéressent à cette démarche écologique. Chaque année, on essaie de rajouter quelque chose en lien avec le local, mais surtout on essaie de ne pas ajouter de la pollution à la pollution ! Car la pollution a beaucoup détruit.
Il faut traiter les jardins de façon plus moderne et raisonnée, en harmonie avec une démarche respectueuse de la nature.

Mais à quoi tout cela sert-il finalement ? Retrouver de la patience, du plaisir de cultiver des légumes avec amour pour réaliser des recettes avec des produits d’une terre respectée et cajolée et dans l'idée de pouvoir la transmettre aux générations futures.


Par ailleurs, avec le réchauffement de la planète, on a constaté des modifications comportementales des animaux  comme la prolifération des ragondins, qui n’ont plus de prédateurs et qui résistent au froid. Pourquoi alors ne pas faire un jardin qui permettrait aux animaux disparus de revenir comme les chouettes, pour prédater les ragondins.
Nous avons besoins d’espèces animales pour que le jardin vive qu'il faut donc toutes protéger: c’est tout l’enjeu de la biodiversité ! Il faut retrouver un équilibre naturel de la faune et de la flore pour pouvoir vivre en harmonie avec eux.

Il y a un leitmotiv dans notre démarche de jardins partagés : « Rendre l’autre plus responsable de son futur » grâce au jardinage et au partage. D’où l’importance de la rencontre.

Au-delà des différences culturelles, les jardins partagés sont un formidable moyen de rapprochement des êtres humains par la symbolique de la paix, de la fraternité. Notre destinée est commune !


Des projets d’aménagements sont en cours pour arriver, à terme, à augmenter la surface des parcelles, en concertation avec tous les jardiniers. De ce fait, des surfaces vont se libérer !
Chaque année il y a aussi une fête des jardins en juillet, avec bénédiction, événements festifs, …
Des sorties conviviales sont également proposées aux jardiniers et les membres de l’atelier permaculture.
Enfin, le festival Cinéfeuille, en juin, permet de faire connaître les jardins grâce à la tenue d’un stand par les membres de l’atelier permaculture. En 2023, le thème sera « l’eau » !


1 Conception éthique et design qui prend en compte l'écosystème dans son intégralité
2 « L’écologie intégrale » : respecter nous-mêmes et ce qui est autour de nous pour une vie meilleure

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